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02 janvier 2011

Love and other drugs

Dernier film vu en 2010. Je comptais profiter de ce long week-end pour aller plus au cinéma, mais je suis malade. Un sale virus qui s'est attaqué au ventre pour remonter aux sinus. "Love & other drugs" alias "Love & autres drogues" est une comédie romantique avec dans les rôles principaux Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway.

Voir ce film fut plus compliqué que prévu, car même à l'ère du numérique - les bugs persistent. Les premières minutes de pub se transformèrent en plusieurs lancements sans succès, brusquement l'image disparaissait et la lumière revenait dans la salle. Finalement, le film fut lancé et par chance il n'y eut pas de bug pendant les 99% du film. Autant dire que plongé dans l'histoire, le public (moi y compris) apprécions les derniers instants du film lorsqu'un dernier bug intervint ! L'image fut coupée nette, la lumière fut et le public hurla ! Un employé vint s'excuser en nous demandant de patienter quelques minutes - tout le monde patienta pour ... ne voir finalement que le générique de fin ! Le plus drôle ? J'ai déjà vécu cette même scène lors d'un festival de cinéma il y a deux ans, mais le film datait de 1984 et n'avait jamais été numérisé. La  pellicule avait juste rendu l'âme, après avoir attendu près de dix minutes (le temps de couper, coller, rembobiner) j'avais eu un énorme fou rire en voyant juste le générique de fin. La salle entière avait éclaté de rire.

Mais revenons à nos moutons, j'ai donc profité à 99% de cette énième comédie romantique - qui pour se démarquer de ses consœurs a décidé de compliquer la tache à ses amoureux en y glissant une malade grave (Parkinson). Le pitch ?

Maggie and Jamie : perfect chemistry
NY - 1995 Jamie (Jake Gyllenhaal) est un jeune homme aux dents longues, commercial né, il finit par décrocher un job de vendeur de médicaments. L'industrie pharmaceutique est le nouvel El Dorado, et si Jamie met du temps à persuader les docteurs, il n'a aucun mal à séduire toutes les filles qui passent. Le hasard le met sur la route de Maggie (Anne Hathaway), jeune femme artiste atteinte à 26 ans de la maladie de Parkinson, elle a choisi de vivre au jour le jour, et n'enchaine que des nuits sans lendemain. L'alchimie sexuelle va jouer son rôle, seule chose non prévue dans leurs programmes respectifs : l'amour.

L'histoire n'a rien d'extraordinaire, encore plus une histoire centrée autour de l'un des personnages atteint d'une maladie grave (mais non elle ne meurt pas à la fin ! Ce n'est pas Charlize Theron ou Winona Ryder), mais les acteurs jouent très bien leurs rôles. Plus habituée à voir Jake Gyllenhaal dans des rôles graves (Brothers, Jarhead, j'ai beaucoup aimé le premier, etc.) - il a parfaitement endossé le rôle de cette grande gueule qui drague tout ce qui bouge, et les scènes où il vend du viagra sont impressionnantes. Anne Hathaway me fait vraiment penser à Julia Roberts - le sourire à 10 000$. Une bouche immense et un charme incroyable. Elle joue très bien le rôle de cette jeune femme atteinte d'une malade dégénérative, qui doit faire face à l'évolution inexorable de sa maladie et accepter un avenir incertain (artiste, elle ne peut plus peindre, elle  perd peu à peu le contrôle de ses gestes).

Maggie and Jamie

Le troisième rôle n'est pas celui du gros frangin laid de Jamie (c'est devenu la mode à Hollywood) mais bien l'industrie pharmaceutique. Le film, sans vouloir jouer les justiciers montre bien à quel point l'industrie est là pour s'enrichir, tandis que les malades américains sont obligés de se rendre régulièrement au Canada pour acheter des médicaments moins chers. Mais ici pas de côté moralisateur.  Plus une vision réaliste de la vie : les médicaments, solution à tous nos problèmes ? Il y a les antidépresseurs, avec le Prozac - solution miracle et puis l'arrivée, la déferlante, le tsunami Viagra. Mais toujours aucun traitement pour Parkinson. Ce film montre bien à quel point les médecins américains sont "achetés" par les industries pharmaceutiques à coup de cadeaux, voyages, conventions, etc. Une plongée dans un monde de requins.


Enfin, si le film a eu autant de succès, il ne faut pas le nier - c'est sans doute parce que les deux acteurs ont accepté de jouer des scènes d'amour très sexy, et si Anne Hathaway est plusieurs fois dénudée, on voit aussi le joli derrière de Mister Gyllenhaal.  Difficile de dire quoique que ce soit, car tous deux sont très beaux. Bref, le casting est parfait.

Si l'amour surprend les deux protagonistes, c'est leur avenir, leurs doutes (une scène émouvante est lorsque dans le film, on entend le témoignage de malades de Parkinson) qui prennent le pas sur la pure comédie. J'ai passé un bon moment, le casting y joue pour beaucoup. Ce n'est pas un grand film, pas une grande histoire d'amour mais simplement l'évolution personnelle de deux personnes, qui décident  de prendre de vraies résolutions et de s'y tenir. Un bon adage pour 2011 ?

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